mercredi 10 août 2016

OCHA: Le premier Sommet humanitaire mondial

Avec le nombre grandissant de personnes ayant besoin d’aide humanitaire et l’augmentation record des besoins en financement dans la dernière décennie, le Secrétaire général de l’ONU a convoqué un Sommet humanitaire mondial (SHM), pour discuter de nouvelles approches et moyens à mettre en œuvre pour résoudre les conflits, atténuer les souffrances, et réduire les risques et la vulnérabilité qui en découlent.

Les 23 et 24 mai 2016, plus de 9.000 représentants d’États membres de l’Organisation des Nations Unies, d’ONG locales et internationales, du secteur privé, de communautés affectées et autres parties prenantes se sont réunis à Istanbul pour le Sommet humanitaire mondial, et ce faisant, ont apporté un soutien massif à l’Agenda pour l’humanité. Le Sommet, avec la diversité des voix entendues et leur convergence autour de questions et idées stratégiques, était une première pour le secteur humanitaire. Plus de 1.500 promesses et engagements ont été pris sur la manière de mieux répondre aux niveaux inégalés de souffrance et de vulnérabilité des personnes touchées par des catastrophes naturelles et des conflits; d’en faire des agents de leur propre reconstruction; et de réunir une plus grande volonté politique afin de prévenir et mettre fin aux guerres qui causent tant de détresse.

L’Afrique occidentale et centrale au Sommet

L’Afrique occidentale et centrale était représentée au plus haut niveau. Les Présidents de la République centrafricaine, du Mali, de la Mauritanie et du Niger ont participé au Sommet, ainsi que des missions de haut niveau de la plupart des autres pays de la région. La Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) étaient également présentes et se sont particulièrement engagées dans le nouveau réseau d’action des organisations humanitaires régionales (ROHAN).
En collaboration avec les gouvernements, les Nations Unies, les ONGI et les organisations de la société civile, la région Afrique occidentale et centrale a organisé deux tables rondes réunissant des représentants de communautés affectées qui ont abordé les questions de la crise dans le bassin du lac Tchad, de la situation au Mali, et de la radicalisation et son impact sur la stabilité dans le Sahel.

La voie à suivre

De nombreuses initiatives ont été lancées lors du Sommet, mais quelques-unes sont remarquables en termes de signification.  Le lancement de la « Grande négociation » a été une initiative innovante. Elle a pour objectif de veiller à l’efficacité et à la transparence en investissant dans des actions humanitaires de première ligne au cours des cinq prochaines années. Les donateurs se sont également engagés à de nouvelles initiatives de financement pour protéger les femmes et les filles contre les violences basées sur le sexe; veiller que les millions d’enfants en situation de crise puissent continuer d’aller à l’école; répondre à l’une des priorités les plus urgentes des réfugiés et des personnes déplacées dans le monde entier; et combler le fossé entre travail humanitaire et développement en promouvant une nouvelle manière de travailler ensemble pour réduire les besoins, gérer les risques, et atteindre des objectifs communs de mettre fin aux besoins en aide humanitaire.

Traduire les engagements en actions

L’Organisation des Nations Unies s’est engagée à bâtir sur l’élan généré, et à travailler en partenariat avec les leaders mondiaux et avec toutes les parties prenantes afin de porter assistance aux personnes vulnérables dans le monde. Tous les engagements pris lors du Sommet seront alignés et repris dans un Engagement à une plateforme d’action. Cette plateforme sera accessible au public afin de permettre l’auto-responsabilisation sur les engagements pris. En septembre 2016, le SGNU fera un rapport à l’Assemblée générale sur les principaux résultats de la SHM et fera des propositions de mise en œuvre des engagements pris.

Responsabilité partagée


En Afrique occidentale et centrale, les dirigeants sont appelés à utiliser leur leadership politique afin d’anticiper les causes des crises (prévention des conflits, protection des droits, lutte contre le changement climatique, efforts de réduction des risques de catastrophes et renforcer la résilience des communautés) pour le bien-être des dizaines de millions de personnes qui luttent pour survivre. Avec un doublement de la population tous les trente ans, le nombre de personnes ayant besoin d’assistance, ou se déplaçant à la recherche d’un avenir meilleur et plus sûr, augmente à moins d’une action coordonnée urgente pour leur fournir des moyens de vivre dignement. Toutes les parties prenantes partagent cette responsabilité et doivent agir maintenant pour profiter de la dynamique mondiale et de la volonté politique générée au SHM afin d’aider les populations les plus touchées et réduire la fragilité.

OCHA: The First World Humanitarian Summit

With the number of people in need of humanitarian assistance and related funding requirements hitting record highs in the past decade, the UN Secretary General called for a World Humanitarian Summit (WHS), to discuss new approaches on how and what must be done better to end conflict, alleviate suffering, and reduce risk and vulnerability. 

On 23-24 May 2016, more than 9,000 representatives from Member States of the United Nations, local and international NGOs, the private sector, affected communities and other stakeholders congregated in Istanbul for the WHS, demonstrating an overwhelming support for the Agenda for Humanity. The diversity of voices heard at the Summit, and their convergence around strategic issues and ideas, was a first for the humanitarian sector. More than 1,500 pledges and commitments were made on how to better address the unprecedented levels of suffering and vulnerability of people caught up in natural disasters and conflicts; to empower them as agents of their own recovery; and to summon greater political will to prevent and end the wars which are causing so much distress.

West and Central Africa at the Summit

The West and Central Africa region was represented at the highest level. Presidents from the Central African Republic, Mali, Mauritania and Niger attended the Summit, as well as high level mission from most other countries of the region. The Economic Community of Central African States (ECCAS) and the Economic Community of West African States (ECOWAS) were also present and particularly engaged in the new Regional Organisations for Humanitarian Action Network (ROHAN).
In collaboration with Governments, United Nations, INGOs and Civil society organisations, the region held two side events featuring panel discussions and representatives from affected communities on the crisis in the Lake Chad Basin, and on Mali and radicalization and stability in the Sahel.

The way forward

Whereas many initiatives were launched at the summit, a couple stood out in significance. The launch of the “Grand Bargain” was ground breaking and aimed at ensuring efficiency and transparency by investing in front-line humanitarian action over the next five years. Donors also committed to new funding initiatives to protect women and girls from gender-based violence; to ensure that millions of children in crisis can continue their education; address one of the most urgent priorities of refugees and displaced people around the world; and bridge the gap between humanitarian and development work by creating a new way of working together to reduce needs, manage risks and reach common goals to end the need.

Translating commitments into action 

The United Nations has committed to build on the momentum generated, to work in partnership with world leaders and all stakeholders to support the most vulnerable people in the world. All commitments made at the Summit are being aligned and reflected in a Commitment to Action Platform. This platform will be publicly accessible to allow for self-accountability on commitments made. In September 2016, the UNSG will report to the General Assembly on the key outcomes of the WHS and propose ways in which to take the commitments forward.

Shared responsibility

In West and Central Africa, leaders are called upon to prioritize political leadership to address the causes of crises - through preventing conflicts, protecting rights, tackling climate change, and resourcing efforts to reduce the risk of disasters and increase community resilience – for the well-being of tens of millions of people who struggle to survive. With a population doubling every three decades, the number of people in need of assistance, or on the move in search of a safer and better future, will grow unless joint action is taken to provide them with means to live in a dignified manner. In fact, all intervening actors share in this responsibility and must act now to build on the global momentum and political determination generated at the WHS in order to deliver to the most affected populations and work on reducing fragility.

vendredi 16 janvier 2015

CONFERENCE DE PRESSE DU REPRESENTANT SPECIAL DU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU POUR L’AFRIQUE DE l’OUEST M. MOHAMED IBN CHAMBAS



CONFERENCE DE PRESSE
DU REPRESENTANT SPECIAL DU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU POUR L’AFRIQUE DE l’OUEST
M. MOHAMED IBN CHAMBAS
Dakar, Jeudi 15 Janvier 2015

Bonjour à tous-
Mesdames, Messieurs les journalistes et représentants des medias,
Permettez-moi tout d’abord de vous présenter mes meilleurs vœux pour l’année 2015. Je souhaite qu’elle soit, pour nous tous, meilleure que celle qui vient de s’écouler.
Je  saisi cette opportunité, puisqu’il s’agit de ma première conférence de presse, de vous remercier pour votre présence, mais aussi pour votre coopération.
Les récents développements en Afrique de l’Ouest démontrent combien la situation politique dans de nombreux pays demeure fragile et nécessite une attention particulière de la communauté internationale, notamment à l’approche des diverses élections-Mais pas seulement-
Je suis rentré hier soir de Banjul, la capitale de la Gambie où j’ai rencontré le Président Yahya Jammeh à qui j’ai renouvelé la ferme condamnation des Nations Unies contre toutes tentatives de prise de pouvoir par des moyens non-constitutionnels.  C’est la position des Nations Unies car non seulement cela va à l’encontre du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance et de l’acte Constitutive de l’Union Africaine, mais aussi à cause et pour le respect du principe  international de tolérance zéro pour toute tentative de prise de pouvoir par la force.
  
J’ai discuté avec les autorités gambiennes de la disponibilité des Nations Unies de soutenir  l’enquête dans un cadre transparent et respectueux du processus judiciaire des droits de l’homme.
Les autorités gambiennes ont accepté de coopérer avec les Nations Unies. 
Concernant le Burkina Faso  j’ai eu l’honneur de participer, en tant que Co- Président, à la première réunion du Groupe International  de Suivi et d’Accompagnement de la Transition pour le Burkina Faso (GISAT-BF), en compagnie du Commissaire  Paix et Sécurité de l’Union Africaine et du Président de la  de la CEDEAO. 
Il a été convenu  que la communauté internationale apporte son soutien au peuple Burkinabé et au gouvernement de transition pour la tenue des élections présidentielles et législatives dans les meilleures conditions avant novembre 2015.
L’année 2015 sera aussi l’année des élections dans plusieurs pays en Afrique de l’Ouest.
Cinq autres pays vont organiser des élections: Le Benin, Côte d’Ivoire, Guinée, Nigeria, le Togo.
Nous craignons que ce cycle électoral, important pour le renforcement des institutions démocratiques et pour établir une bonne gouvernance, ne serait pas exempte de risques de violence et d’instabilité politique et sociale.
Les autorités dans ces pays doivent tout mettre en œuvre pour organiser des élections crédibles, transparentes et sans violence.
A cet égard, le Nigeria qui ira aux urnes dans un mois,  est une source de grande préoccupation.
La menace terroriste sans précèdent au nord-est risque de plonger davantage la sous-région dans une violence dont les conséquences mettront en danger la stabilité et la paix en Afrique de l’ouest et au-delà.
Plus de 300.000 Nigérians se sont réfugiés au nord-ouest du Cameroun et au sud-ouest du Niger suite aux violences perpétrées par le Boko Haram.  Les autorités nigérianes doivent redoubler d’efforts pour enrayer ce cycle infernal de la violence.
Le Tchad, le Niger et le Cameroun sont touchés par ce fléau qui, plus que jamais, nécessite une action ferme et coordonnée au plan régional et international pour contenir et arrêter ces actes terroristes.
Enfin, la sous-région fait toujours  face au défi d’Ebola.  Les efforts d’éradication du virus Ebola en Afrique de l’Ouest sont encore en cours et nous ne devons pas baisser la garde malgré les quelques avancées enregistrées.
Il sera aussi important d’anticiper sur la période d’après Ebola afin d’aider  au renforcement des capacités sanitaires techniques et opérationnelles des Etats concernés.
La communauté internationale, y compris les Nations Unies, à travers ses programmes et agences, vont continuer à apporter leur soutien  dans la poursuite de l’objectif « zéro cas d’Ebola ».
Chers amis,
Votre rôle est très important et il va continuer à l’être- Je suis certain que nous aurons d’autres occasions pour échanger afin de mieux informer les populations en Afrique de l’Ouest.
Je vous remercie-

###Mohammed Ibn Chambas###


mercredi 14 janvier 2015

MEDIA MONITORING REPORT - Wednesday, 14 January 2015

MEDIA MONITORING REPORT
Wednesday, 14 January 2015

HEADLINES

*NIGERIA- A Large Chair Does Not Make a King, By Kofi Atta Annan(Premium times, 13 Jan 2015)

*U.S. says Nigeria vote a factor in Boko Haram attacks (Reuters, 13 Jan 2015)

*New Study Suggests End of Ebola in Liberia by June (VOA, 14 Jan 2015)

*COTE D’IVOIRE- Welcoming recent progress, UN envoy urges vigilance in run-up to elections (UN News, 13 Jan 2015)

*BURKINA- Zida propose le 20 septembre pour les élections présidentielle et législatives (UA) (AFP, 14 Jan 2015)

*LIBYE- The key to stopping terror in the Sahel (ISS, 13 Jan 2015)

WEST AFRICA

NIGERIA- A Large Chair Does Not Make a King, By Kofi Atta Annan
(Premium times, 13 Jan 2015) http://blogs.premiumtimesng.com/?p=166562
I am very pleased to see that civil society in Nigeria is taking a constructive role in helping the country prepare for the forthcoming national elections. A strong democracy needs a vibrant and engaged civil society, capable of expressing popular concerns in a responsible and constructive manner. Politics is too important to be left only to politicians alone. And elections are the key moments in political life, since they are the foremost mechanisms for peaceful and democratic rotation of leadership.

U.S. says Nigeria vote a factor in Boko Haram attacks (Reuters, 13 Jan 2015)
Nigeria's election next month is a factor behind the sharp increase in attacks by Boko Haram Islamist militants in the north of the country, the U.S. State Department said on Tuesday. Spokeswoman Marie Harf said, however, that the Feb. 14 presidential election should go forward despite the violence, which the United Nations and human rights groups say has forced about 20,000 Nigerians to flee to neighboring countries in recent weeks.

Boko Haram’s vicious tactics in Nigeria reach new low(Irish Times, 13 Jan 2015)
With the attention of the world distracted by Charlie Hebdo, the remorseless wave of killings in northeastern Nigeria in recent days is in danger of passing under the radar. The weekend deaths of at least 42 in market “suicide” bombings, by what were allegedly 10-year- old girls, capped a particularly brutal fortnight rampage by the country’s own-brand Islamist militants, Boko Haram. According to Amnesty International, up to 2,000 people died in attacks by the group, in and near the town of Baga, in worst-hit Borno state near Nigeria’s border with Chad.

Boko Haram Attacks in Nigeria Displace Tens of Thousands (VOA, 13 Jan 2015)
The United Nations says attacks by Boko Haram militants in far northeastern Nigeria have forced more than 11,000 people into neighboring Chad and may have displaced 150,000 overall, since seizing the town of Baga and nearby villages on January 3.
U.N. Office for the Coordination of Humanitarian Affairs spokesman Jens Laerkesaid information is sketchy because Baga and the surrounding areas have been inaccessible.

GAMBIE- Une ex-ministre de la Justice revient au gouvernement (AFP 14 Jan 2015)
Le président gambien Yahya Jammeh a nommé ministre de la Justice Mama Fatima Singhateh, qui fait son retour au gouvernement, selon un communiqué lu mardi soir à la télévision d'Etat, nomination intervenant cinq jours après un remaniement de son administration. Mme Singhateh, désignée procureure générale et ministre de la Justice, a occupé les mêmes fonctions avant d'être limogée en août 2014, sans explication officielle.

LIBERIA- Court Summons Six Journalists and Lebanese for Criminal Coercion(Liberian News agency, 13 Jan 2015)
Six Liberian journalists and a Lebanese merchant were on Tuesday summoned at the Monrovia City Court on charges of Criminal Coercion. Tete Gebro of Radio LIB- 24; Boima V. Boima of New Democrat; Octavian Williams of Nation Times Newspaper; as well as Charles Yates, Rufus Paul, Emmanuel Dahn, and Sam Fawaz a Lebanese, were sued by Henry Costa of Voice FM Radio and one Musa Sackor for accusing them of deporting Sam Fawaz from Liberia.

SENEGAL- L'opposant gambien Cheikh Sidiya Bayo extradé vers la France (média) (APS, 14 Jan 2015)
L'opposant gambien Cheikh Sidiya Bayo, qui a revendiqué la tentative de coup d'Etat avorté, dans son pays, a été extradé vers la France, dans la nuit de mardi à mercredi, rapporte la RFM. Bayo, qui a la double nationalité (française et gambienne), est accusé par les autorités sénégalaises de mener des activités subversives, en violation des lois qui régissent le statut de réfugié.

BENIN- Fin de l’épidémie Lassa(Gouv.bj, 14 Jan 2015)
Le ministre de la santé a rencontré les hommes des médias à son cabinet. C’était jeudi dernier, lors d’une déclaration à la presse. Cette déclaration consacre fondamentalement la fin de l’épidémie de Lassa au Bénin. Dans la salle de conférence du quatrième étage de son cabinet, on pouvait noter la présence des membres de ce cabinet du ministre, du représentant du représentant résident de l’OMS au Bénin et des directeurs techniques et centraux.

COTE D’IVOIRE- Welcoming recent progress, UN envoy urges vigilance in run-up to elections (UN News, 13 Jan 2015)
While praising Côte d’Ivoire’s significant progress towards lasting peace and economic recovery, the top United Nations official in the country told the Security Council today that vigilance and determination will still be required to hold onto recent gains and lay the ground for presidential elections next fall.

Other headlines :

SAHEL

BURKINA- Zida propose le 20 septembre pour les élections présidentielle et législatives (UA) (AFP, 14 Jan 2015)
Le gouvernement burkinabè a proposé d'organiser simultanément les présidentielles et les législatives le "20 septembre" afin de mettre fin à la transition ouverte, après le départ du pouvoir de Blaise Compaoré, chassé par une insurrection populaire le 31 octobre à l'issue de 27 ans de règne.

LIBYE- The key to stopping terror in the Sahel (ISS, 13 Jan 2015)
Madama, located in the northeast of Niger in the vast Teneré desert, is 10 days’ drive from the capital Niamey and doesn’t even feature on most maps. This is where Jean-Yves Le Drian, French Minister of Defence, spent the first day of 2015 visiting troops in a brand new military base, which is being set up as part of France’s Operation Barkhane to fight Islamist terror groups in the Sahel.

TCHAD- Menace Boko Haram: Ndjamena renforce ses contrôles aux frontières (RFI, 14 Jan 2015)
La montée des attaques de la secte islamiste Boko Haram au Nigeria et au nord du Cameroun pousse Ndjamena à renforcer ses mesures sécuritaires. Augmentation de la surveillance, multiplication des barrières de contrôle : le Tchad, qui a anticipé la menace, a redoublé de vigilance avec les nouveaux afflux de Nigérians sur son territoire.

Officiellement, c'est une démission ; en réalité, c'est un licenciement. Moussa Mara, le Premier ministre malien, en poste depuis neuf mois, avait fait l'unanimité contre lui.
Considéré comme une "trouvaille" par le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), qui l'a nommé en avril 2014, cet expert-comptable membre d'un petit parti rallié sur le tard à la majorité présidentielle n'a jamais été accepté par les caciques du Rassemblement du peuple malien (RPM), la puissante formation au pouvoir.

SGI : Le Mali parmi les six pays bénéficiaires (L’Essor, 14 Jan 2015)
Une délégation américaine de 9 membres séjourne depuis dimanche dans notre pays. Conduite par le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis, Andrew R. Young, la délégation a été reçue lundi par le Premier ministre Modibo Keïta. Au menu des entretiens, la nouvelle initiative de Barack Obama (SGI) axée sur la sécurité, la justice et la gouvernance en Afrique, un programme d’assistance annoncé en août 2014 à Washington à l’occasion du sommet USA-Afrique. Venue en équipe interministérielle, la délégation américaine a déjà eu plusieurs séances de travail avec ses interlocuteurs maliens.

Le nouveau gouvernement diversement apprécié par la classe politique(Xinhua, 15 Jan 2015)
La formation du nouveau gouvernement du Mali, dirigé par Modibo Keïta, a été diversement appréciée par la classe politique malienne. Dans un communiqué parvenu à Xinhua, le Rassemblement pour le Mali (RPM), parti majoritaire, félicite le Premier ministre pour " la prise en compte du fait majoritaire dans le choix des hommes et des femmes chargés d'animer l'action gouvernementale".

Other headlines :

CROSS CUTTING

New Study Suggests End of Ebola in Liberia by June (VOA, 14 Jan 2015)
A new study found Ebola could come to an end in Liberia by June, if the trend toward better hospitalization and preventive care continues.  
The study, published in the journal PLOS Biology, looked at factors such as the location of infection and treatment, the development of hospital capacity and the adoption of safe burial practices.  

Other headlines :

For more information:
Communications and Public Information Office UNOWA/ OSES

Disclaimer: This selection of press articles does not vouch the position of the United Nations Office for West Africa (UNOWA) / Office of the Special Envoy for the Sahel (OSES) –
Avertissement: Cette  sélection d'articles de presse ne reflète pas la position du Bureau de l'Organisation des Nations Unies pour l'Afrique de l’Ouest (UNOWA) / Bureau de l’Envoyé Spécial pour le Sahel (OSES)




vendredi 9 janvier 2015

Mohamed Ibn Chambas warns Security Council of ‘fragile political situation’ in West African countries


Mohamed Ibn Chambas warns Security Council of ‘fragile political situation’ in West African countries

Head of the UN Office for West Africa (UNOWA) Mohamed Ibn Chambas briefs the Security Council. UN Photo/Loey Felipe
New York, 08 January 2015 – West Africa’s political landscape remains delicate as nations across the region continue to grapple with insecurity, terrorist threats and tensions ahead of a busy election cycle, the United Nations senior official there told the Security Council this afternoon.
“Recent developments demonstrate the fragile political situation in many West African nations in the lead-up to presidential and legislative elections in 2015-2016,” said Mohamed ibn Chambas, Special Representative of the Secretary-General and Head of the UN Office for West Africa (UNOWA), as he briefed the Council on his Office’s activities in the second half of 2014.
Mr. Chambas, giving his first briefing as UNOWA chief, referred to political instability in The Gambia and Burkina Faso. In The Gambia, a third coup attempt in eight years was defeated by forces loyal to incumbent President Yahya Jammeh, who has held office for 20 years.
In Burkina Faso meanwhile, a joint mission of the Economic Community of West African States (ECOWAS), African Union and United Nations helped secure an agreement among national stakeholders for a civilian-led transition when an uprising in October 2014 led to the abrupt resignation of President Blaise Compaoré, after he sought to amend the Constitution to run for a third term.
Presidential elections were also scheduled for next year in Benin, Côte d’Ivoire, Guinea, Nigeria and Togo. The end of 2014 was marked by demonstrations in Togo over the Government’s failure to introduce presidential term limits and reform the single-round voting system, while Benin’s Government needed to ensure an end to delays in introducing electronic voter registration lists.
General elections due to take place in Nigeria in a month would do so in the midst of Boko Haram’s violent insurgency and sectarian conflicts in several regions.
“The holding of polls throughout the states of Borno, Yobe and Adamawa will present a formidable challenge,” said Mr. Chambas. “The risk of pre-and post-electoral violence requires the international community to engage further with Nigeria, to address its ongoing challenges and to support the holding of credible and peaceful elections throughout the country.”
He said counter-insurgency measures efforts were yet to provide adequate protection for civilians from the threat posed by Boko Haram, with the civilian population in the three north-eastern states of Adamawa, Borno and Yobe subjected to intense attacks and systematic human rights violations over the last six months.
“The death toll of this vicious violence, most of which has been attributed to Boko Haram, is staggering,” he said, pointing out that the UN’s Counter-Terrorism Implementation Task Force was holding a series of workshops for law enforcement officials on human rights, the rule of law and the prevention of terrorism.
More than 300,000 Nigerians have fled to north-western Cameroon and south-western Niger, and he said UNOWA is working with members of the Lake Chad Basin Commission – Cameroon, Chad, Niger and Nigeria – to address regional aspects of the crisis.
Violent piracy persisted in the Gulf of Guinea, hindering trade, and requiring greater effort to resolve maritime border disputes, while the Ebola outbreak had plunged the region into an unparalleled public health crisis. In mid-November, Mr. Chambas and the President of ECOWAS visited the three most-affected countries – Guinea, Sierra Leone and Liberia.
“We must ensure that the aftermath of the outbreak does not reverse the gains made during years of peacebuilding activities,” he said.
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Mohamed Ibn Chambas met en garde le Conseil de Sécurité sur la situation politique fragile en Afrique de l'Ouest
Le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA), Mohamed Ibn Chambas, informe le Conseil de sécurité. Photo : ONU/Loey Felipe

New York, 08 janvier 2015 – S'exprimant devant les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, le Représentant spécial et chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA), Mohammed Ibn Chambas, s'est inquiété jeudi de la situation politique et sécuritaire fragile dans la région.
A l'occasion d'une réunion sur la situation en Afrique de l'Ouest, M. Chambas a fait part aux 15 membres du Conseil de ses inquiétudes face aux conséquences que pourraient avoir les tensions politiques et l'insécurité liées à la menace terroriste et à l'épidémie d'Ebola sur la région.
Certaines de ces tensions politiques ont trait, selon M. Chambas, à l'attitude des dirigeants de la région, dont certains n'hésitent pas à entamer des révisions constitutionnelles pour se maintenir au pouvoir, alors que des élections présidentielles et législatives sont prévues dans plusieurs États ouest-africains en 2015 et 2016.
En Gambie, M. Chambas a rappelé que des combats avaient eu lieu le 30 décembre dans la capitale, Banjul, au cours d'une tentative avortée de renversement du Président Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 20 ans. Le chef du Bureau de l'UNOWA, qui se rendra à Banjul les 14 et 15 janvier prochains, a précisé qu'il s'agit là de la 3ième tentative de coup d'État dans le pays en 8 ans.
Concernant le Burkina Faso, M. Chambas est revenu sur le soulèvement populaire qui, au mois d'octobre 2014, a forcé le Président Blaise Compaoré à démissionner après 27 années au pouvoir. Il s'est notamment félicité de l'accord conclu par la suite entre les parties sur la mise en place d'une transition.
En 2015, a poursuivi le Représentant spécial, en dehors du Burkina Faso, 5 autres pays d'Afrique de l'Ouest tiendront des élections présidentielles, dont le Bénin, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Nigéria et le Togo. S'agissant du Togo, où des manifestations de l'opposition contre le Président Faure Gnassingbé ont eu lieu en novembre et en décembre à Lomé, le chef de l'UNOWA a appelé le gouvernement à traiter de manière prioritaire la réforme du mode de scrutin.
Au Bénin, le Représentant spécial a exhorté les parties à rechercher un consensus sur la mise en œuvre d'un système d'inscription électronique pour la constitution des listes électorales, afin que l'organisation des élections locales et législatives prévues respectivement en 2015 et 2016 ne soit pas retardée.
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Bureau de la Communication et de l’Information Publique
Kouider Zerrouk, Chef de bureau – (+221) 33-869-8560 / 77- 3324928 – zerrouk@un.org

Vicky Delore Ndjeuga, Chargé de communication – (+221) 33-869-8544 / 77- 3339414 – ndjeuga@un.org

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